
Nami courrait aussi vite qu'elle le pouvait, elle devait rejoindre rapidement son campement, son ami était en danger à cause d'elle. Cette dernière s'en voulait énormément, mais elle a agi pour sauver Sanji qui était dans une situation critique. Jamais la belle rousse n'avait eu aussi peur, elle se rappelait encore de ces yeux verts émeraude ne souhaitant qu'une seule chose : la mort de la jeune femme. Nami avait eu l'impression de faire face à une bête sauvage, un monstre ne cherchant qu'à vouloir tout détruire sur son chemin, la rousse croyait sa dernière heure arrivée, elle avait soudain pensé à tout ceux qu'elle avait pu aimer dans sa vie, sa mère (tuée par des brigands quand Nami n'avait que 8 ans), sa grande s½ur Nojiko, habitant aussi à Londres avec qui elle possédait une relation forte, et Sanji, l'homme pour qui elle avouait avoir des sentiments... Mais ils ne seront jamais réciproques... Nami l'avait enfin compris, son unique amour aimait les hommes, ou plutôt aimait un homme, un indien. La jeune femme ne savait plus quoi penser, la peur, la tristesse et la déception étaient maître de ses émotions. Durant sa course, plusieurs larmes coulèrent de ses yeux noisette, son c½ur souffrait, sa tête était envahie de nombreuses questions : si Sanji est libéré, et que la guerre cesse, restera-t-il ici avec cet indien effrayant ? Ou retournera-t-il à Londres afin de continuer la vie qu'il menait ? Nami avait peur de connaître la réponse, mais malheureusement, elle avait une idée du choix que ferait le jeune homme. Pourquoi cette simple recherche d'or était – elle devenu si compliquée ? La rousse aperçue soudain le campement à une vingtaine de mètres, elle sécha rapidement ses larmes et frappa à l'immense porte en bois du campement afin que quelqu'un puisse ouvrir, elle cria :
- Ouvrez – moi vite ! Je dois parler au gouverneur ! Ouvrez !
Ace entendant les cris de la jeune femme décida d'ouvrir la porte avec l'aide de ses compagnons, il lui répondit :
- Qu'est-ce qui t'arrives Nami ?
- C'est Sanji ! J'ai voulu le sauver mais il m'a dit de m'enfuir ! Je ne savais plus quoi faire alors j'ai couru mais Sanji n'a pas eu cette chance et...
- Pourquoi toute cette agitation ? Intervint Teach.
- Monsieur, Sanji a été kidnappé par les indiens ! Tout est de ma faute !, s'exclama Nami en direction du gouverneur.
Tout le monde fut avachi par cette nouvelle, un de leur compagnon était mort et maintenant un autre se faisait kidnapper par ces sauvages. Ces derniers ne devaient pas s'en tirer comme ça, les hommes blancs ressentirent une profonde colère monter en eux, tous étaient fou de rage, tous sauf une personne : le gouverneur. Au contraire, lui voyait cela comme une chance à saisir, ces indiens possédaient sûrement l'or que Teach recherchait tant, donc ils ont sûrement dû le cacher dans leur village, voilà donc un bon prétexte pour encourager ses hommes à attaquer le village indien et en même temps récupérer l'or, de plus, il aura enfin trouvé une bonne occasion d'exterminer ces sauvages une bonne fois pour toute.
- A quoi pensez – vous Monsieur ?, interrogea Coby qui observait les expressions du gouverneur depuis plusieurs minutes.
- Au fait que nous devons libérer notre compagnon mon cher Coby, répondit Teach avec un sourire malveillant.
Ce dernier se plaça en hauteur afin de porter l'attention sur ses futurs propos :
- Chers soldats, ces sauvages sont allés trop loin ! Ils tuent d'abord l'un des nôtres, gagnent la confiance d'un de nos hommes, lui racontent des sottises en expliquant qu'il n'y a pas d'or sur ces terres, pour ensuite le kidnapper et peut-être même le tuer ! Nous ne pouvons pas nous laisser faire ! Nous devons agir comme des hommes et libérer notre ami de ces monstres ! C'est pour cela que je vous propose d'attaquer le village indien, de libérer notre ami, et de récupérer cet or qui nous appartient ! Vous êtes avec moi ?!!
- Ouai !!!
La foule était en délire, l'excitation prit le dessus sur ces hommes. Tous se préparaient aux combats, ils portèrent leurs armures et prirent plusieurs armes. Les anglais ne cherchaient plus qu'à se venger, rien ne pouvait les faire douter, seules la certitude et la colère régnaient au sein du camps, cela en devenait même effrayant. Nami observait les hommes autour d'elle, comment en étaient – ils arrivés là ? Comment pouvait – elle arrêter la guerre maintenant ? La jeune femme était inquiète, tout cela n'était qu'un malentendu et il était trop tard pour expliquer le pourquoi du comment, ils ne pouvaient plus revenir en arrière. La guerre était déclarée.
POV Zoro :
La nuit était tombée. Zoro faisait les cent pas depuis plus d'une heure devant le tipi de son père, ses amis Luffy et Robin, qui l'observaient assis sur un tronc d'arbre, pouvaient ressentir l'immense anxiété du vert. Ce dernier avait reçu l'ordre d'attendre hors du tipi afin que le toubib puisse soigner le chef. Zoro ne pouvait décrire la profondeur inquiétude qu'il ressentait, jamais auparavant il n'avait connu une telle frayeur, Mihawk se trouvait entre la vie et la mort, et tout était de la faute de son fils. Peut-être que le vert aurait dû écouter son père, et arrêter d'agir comme un enfant. Le jeune homme repensait aux moments passés avec Mihawk plusieurs années auparavant, quand ces derniers ne se disputaient pas pour ces histoires d'héritiers. Il se remémora les moments où le père apprenait à son fils comment se battre correctement avec une arme, l'entraînement était rude, mais cela ne rendait son fils que plus fort. Après l'exercice, Mihawk emmenait toujours son fils dans les bois afin de lui faire découvrir des endroits merveilleux, son père connaissait chaque parcelle de cette forêt et il comptait partager son savoir avec l'être qu'il chérissait le plus au monde. Zoro n'avait jamais remercié son père pour ce qu'il lui avait enseigné, il aimerait le faire avant que cela ne soit trop tard. Après de longues minutes, Shanks sortit du tipi de son ami, malgré l'air calme du roux, on pouvait ressentir en lui une profonde colère. Zoro interpella donc ce dernier :
- Shanks, comment va mon père ... ?
- Il n'est pas sorti d'affaire, répondit froidement l'homme.
Le visage de Zoro se crispa, son père ne s'était pas correctement rétabli, le vert était de plus en plus inquiet.
- Sache Zoro que tu m'as extrêmement déçu, enchaîna le roux.
- ... je ne voulais que ça se finisse comme ça.
- Encore heureux ! Tu te rends compte que ton père est entre la vie et la mort ?! Tout cela à cause de ta négligence ! Tu es sortit du village alors qu'on te l'avait formellement interdit ! Pourquoi faut – il toujours que tu désobéisses ? ! Cela t'amuses ?! Sache que tu fais honte à notre village !
- ...
- Que penserait ta mère en te voyant agir ainsi ... ? Peut-être bien que tu n'es pas fait pour devenir chef. Tu nous mettrais tous en danger.
Sur ces dernières paroles, Shanks repartit voir les divers chefs de clan afin de préparer la futur bataille. Zoro par contre, rentra dans le tipi de son père, prit une chaise et s'assit à côté du souffrant, le toubib, ayant finit de procurer les soins nécessaires, décida de laisser jeune homme seul avec le chef, profondément endormis. Le vert ne savait plus quoi penser, le roux disait vrai, Zoro a été négligeant et a mit en danger son père, pour une fois il n'avait pas d'excuse à donner. Il avait toujours refusé le fait de devenir chef, mais maintenant il avait honte de ne pas pouvoir le devenir, il avait honte de ne pas pouvoir rendre son père fier de lui... et sa mère.... Zoro n'a jamais connu sa mère mais pourtant, il voulait que depuis le ciel, elle soit fière de lui, mais comment pouvait elle être fier d'un fils qui ne pensait qu'à se battre, à boire ou à dormir... Comment pouvait – elle être fière d'un fils qui mettait tout ceux qu'il aimait en danger : son père, ses amis, Sanji... D'ailleurs qu'allait-il devenir ? Ce dernier se trouvait dans un tipi attaché à un poteau avec des gardes empêchant tout accès à l'entrée. Zoro prit sa tête entre ses mains. Que fallait – il faire maintenant ? Attendre ? Mais attendre quoi ? La guerre ? Trop de questions se posaient dans la tête du jeune homme, il était complètement désorienté. Soudain, Zoro entendit deux personnes rentrer dans le tipi, il n'avait pas besoins de se retourner pour savoir qui était les intrus venus consoler leur amis, le vert pris alors la parole et dit d'un ton sarcastique :
- Vous aussi vous me trouvez minable ? ... Es-tu déçu Luffy ?
- Non, répondit sérieusement ce dernier.
- Tu es bien le premier, ria doucement le vert.
- Zoro, explique-nous comment ton père en est arrivé là, enchaîna Robin.
- Il n'y a rien à expliquer. C'est de ma faute si mon père est dans cet état, c'est tout ce qu'il y a à savoir.
- ...
Zoro regarda son père et soupira :
- Je suis un crétin... Je n'aurai jamais dû faire la rencontre de ce blondinet... Je ne suis pas fait pour être chef...
- Zoro, je ne sais pas comment on en est arrivé là mais la guerre va bientôt commencer. Si tu n'as pas envie de nous dire ce qu'il s'est passé avec l'homme blanc et bien tans pis, mais le village à besoins de toi, ce n'est pas en doutant que tu résoudras les choses, je t'ai connu beaucoup plus fort que ça, alors sois tu agis en tant que chef et tu te reprends et main, sois tu pleures sur ton sort et le village est perdu. A toi de choisir.
Le vert se retourna vert son ami très étonné, il ne pensait pas que Luffy pouvait tenir des propos aussi sérieux. De plus ce dernier avait raison, Zoro était le fils du chef du village, il devait agir en tant que tel, il devait protéger le village et ceux qu'il aimait. Il allait enfin prouver à tout le monde qu'il était digne de devenir un grand chef. Il devait arrêter cette guerre, il suffisait simplement que les gens l'écoutent, bien sûr c'était plus facile à dire qu'à faire, mais il n'était pas question de baisser les bras et par chance Luffy et Robin étaient là pour l'aider, mais le vert devait d'abord leur expliquer la situation :
- Tu as raison. Je suis devenu faible mais ça va changer. Plus jamais je ne laisserai quelqu'un faire du mal aux personnes qui comptent pour moi. Je vais devenir plus fort et cette guerre va prendre fin !
- Tu peux compter sur nous pour t'aider, dit Robin en souriant.
- Ouais ! Allons botter le c*l à ces hommes blancs !, S'exclama Luffy.
- Non attends Luffy, le but est d'empêcher que les gens s'entretuent, on ne va tuer personne. Il faut seulement qu'ils nous écoutent. D'abord je vais vous expliquer ce que je sais.
Zoro leur raconta tout (sauf l'aventure amoureuse qu'il a put vivre avec son amant), sa rencontre avec Sanji, les anglais recherchant l'or, Sanji essayant de convaincre ses amis qu'il n'y avait pas d'or sur ces terres, la bataille entre le blond et son père et la femme voulant protéger son ami en tirant sur le chef du village. Robin ne savait pas quoi dire, cette histoire était bien plus complexe qu'elle ne le pensait, Luffy par contre ne pouvait s'empêcher de rire, cela l'amusait énormément de savoir que ces hommes avaient fait tout ce chemin pour rien.
- Hahahahaha ! Ils sont débiles !
- Donc si j'ai bien compris Zoro, tu voudrais que l'on aille voir ces hommes en compagnie de Sanji, afin de leur expliquer qu'il n'y a pas d'or et qu'ils sont libres de rentrer dans leur pays, mais peut être que ces hommes ne voudront pas te croire, enchaîna Robin.
- Ils ne pourront que nous croire, car pour l'instant ils doivent sûrement penser que nous avons pris Sanji en otage, en leur démontrant que nous le libérons, ils comprendront que nous n'avons rien à cacher et que nous sommes honnêtes.
- Mais Shanks ne nous laissera pas faire, dit Luffy.
- C'est pour cela que l'on doit se dépêcher. Dirigez-vous vers la forêt, pendant ce temps je vais libérer Sanji et on vous rejoindra.
Les trois amis sortirent du tipi du chef, alors que Luffy et Robin marchaient en direction de la forêt, Zoro se dirigea discrètement vers le tipi où Sanji était maintenu prisonnier, mais il aperçut Shanks sortir du tipi de ce dernier. Zoro se rapprocha alors du roux, pressé de savoir ce qu'il voulait à son amant :
- Qu'est-ce que tu faisais à l'intérieur ?
- J'informais notre prisonnier que nous l'exécuterons demain au lever du soleil.
- Quoi ?! Non attends Shanks ! Je sais comment arrêter cette guerre ! Laisse-moi le temps de régler tout cela !
- Tu en as déjà assez fait Zoro, si tu veux que ce village survive alors ne fais plus rien. La guerre sera déclarée demain, donc si tu veux essayer de racheter ton honneur, tu as intérêt à te battre avec nous. Pour une fois, essais de défendre notre village, répliqua Shanks d'un ton sec.
- Écoute-moi d'abord ! Il faut que...
- Soldats tous avec moi ! À l'attaque !!!
Zoro, interpellé par ce cri se retourna brutalement, les hommes blancs envahissaient le village. La guerre avait commencé plus tôt que prévus. Shanks et les autres indiens prirent leurs armes et défendirent le village, les femmes et les enfants, apeurés, fuyaient en direction de la forêt afin de se protéger, seuls les différents guerriers restèrent sur place. Le sang recommençait à couler, c'était un cauchemar, Zoro apercevait des hommes blancs tirer sur les guerriers, des indiens transpercer des anglais à l'aide de leurs arcs et de leurs flèches, plusieurs hommes tombèrent au sol pendant que d'autres fouillaient les divers tipis, le vert remarqua ses amis Luffy et Robin se battre côte à côte, tout en essayant d'empêcher divers hommes d'entrer dans le tipi du chef, Zoro devait aller les aider mais avant il devait libérer Sanji, il courra le plus vite possible et rejoignit le blond, ce dernier, inquiet d'entendre ce remue-ménage à l'extérieur du tipi, posa plusieurs questions à son amant pendant que ce dernier coupait la corde qui maintenait le blond prisonnier :
- Qu'est-ce qui se passe ?! C'est quoi tout ces cris ?!
- Tes amis nous ont déclaré la guerre ! Il faut que tu nous aide à les arrêter !
- Ils doivent être là pour moi mais aussi pour l'or ! Je vais leur parler, ne t'en fais pas !
- D'accord pendant ce temps je vais essayer de les calmer un peu, dit Zoro en sortant ses trois tomahawks.
- Eh tête de mousse, ne te fais pas tuer.
- Ne t'inquiète pas, ils ne m'auront pas aussi facilement, je reviendrai en un seul morceau, dit Zoro avec un sourire carnassier.
- Tu as intérêt !
Les deux hommes sortirent du tipi, Sanji regarda autour de lui et vu le désastre qui se déroulait sous ses yeux, tout ce sang versé pour rien, il devait les arrêter. Il aperçut au loin Nami qui semblait chercher quelque chose au milieu de cette pagaille, il couru vers elle :
- Nami ! Il faut les arrêter !
Nami se retourna et un sourire apparu sur son visage :
- Sanji j'ai eu tellement peur pour toi ! Je te cherchais justement ! Tu vas bien ? Ils ne t'ont rien fait de mal ?
- Ne t'inquiète pas je vais bien ! Les indiens m'ont libéré, nous n'avons plus rien à faire ici !
- Vas dire ça à Teach ! Il n'est ici que pour l'or, il refuse de croire qu'il n'y en a pas ! Tu auras beau lui dire quoi que ce soit, il ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas trouvé ce qu'il cherche ! C'est peine perdue !
- Il faut que je réessaye ! Je vais le trouver, pendant ce temps va te mettre à l'abri dans la forêt !
- D'accord mais sois prudent !
Nami couru en direction de la forêt tandis que Sanji tenta de chercher désespérément le gouverneur au milieu de cette bataille.
POV Zoro :
Du côté de Zoro, ce dernier se battait ardemment en essayant de faire le moins de victime possible, il tentait à de mainte reprise de résonner ses ennemis durant de nombreux combats mais rien n'y faisait, personne ne l'écoutait ou plutôt personne ne le croyait, qui voudrait croire son ennemi ? Après avoir assommé un autre homme blanc, le vert se dirigea vers ses amis afin de les aider à défendre le tipi de son père, mais à la place de cela, il se retrouva face à Teach maintenant une épée à la main. Le jeune homme, reconnaissant le visage du gouverneur, prit la parole :
- Vous êtes leur chef c'est ça ? Je vous avais observé plus tôt.
- Cela ne m'étonne pas ! Vous les sauvages vous vous mêlez toujours des affaires des autres !
- A partir du moment où vous fouillez nos terres, détruisez nos paysages et tuez l'un des nôtres, cela devient aussi nos affaires !
- Vous n'êtes pas non plus innocents dans l'histoire, vous avez aussi tué un de nos hommes et vous gardez notre or dans votre village ! Cet or est à nous !
- D'abord, nous ne faisions que nous défendre et ensuite nous n'avons jamais eu d'or ! Nous ne connaissons pas cet objet alors dégagez de nos terres ! On ne vous doit rien !
- Quel mensonge barbare ! Si vous ne nous donnez pas cet or, alors j'irai le chercher moi-même, répliqua Teach avec un sourire effrayant.
C'est alors que Teach engagea le combat en fonçant vers le vert qui para son attaque, alors que Zoro évitait les coups du gouverneur, ce dernier ne pouvait s'empêcher de rire, cela l'amusait de voir le vert essayer désespérément d'éviter ses attaques, mais il avait sous – estimé son adversaire, alors que Teach tentait une action en essayant de planter son épée dans le c½ur du vert, ce dernier évita son attaque et poussa le gouverneur afin de lui faire perdre son équilibre, il en profita pour donner un coup de tomahawk dans le dos mais le gouverneur se retourna pour bloquer son attaque. Alors que Zoro essayait de blesser son ennemis, Barbe Noire le repoussa afin de contre attaquer mais le jeune indien était plus rapide, cette fois se fut lui qui bloqua l'attaque de son adversaire, mais ce dernier avait de la force et le vert avait du mal à le repousser. Soudain, un objet attira l'attention du gouverneur, un objet que Teach n'aurait jamais pu penser revoir un jour, à cause de ce manque de vigilance, Zoro put repousser son ennemi et reprendre son souffle. Mais il ne vit pas le visage de l'anglais qui avait prit une expression de colère qui faisait froid dans le dos, il prit donc la parole :
- Comment as-tu eu cet objet, demanda-t-il en pointant son doigt vers le pendentif de Zoro.
- Ce ne sont pas vos oignons, répondit sèchement le vert.
- Est-ce qu'il y a écrit Monet derrière ce pendentif ... ?
Zoro fut choqué de savoir que ce vieux connaissait ce nom.
- Comment connaissez-vous le nom de ma mère ?
Soudain, le corps de Teach se crispa, le jeune homme face à lui pouvait apercevoir plusieurs veines apparaître sur le front de son ennemi, du rouge ressortait de ses yeux et ses poings serrés démontraient clairement que son adversaire nourrissait une profonde colère en lui. Zoro pouvait sentir la rage de son adversaire, il n'avait plus l'impression de faire face à la même personne qu'il combattait plus tôt, mais cela ne déstabilisait pas le vert pour autant. Teach reprit la parole, sa voix était devenue plus rauque :
- Ta mère ... ? C'est impossible..., dit-il en commençant à rire doucement.
- Vous connaissiez ma mère ?! Une jeune femme avec des cheveux vert et des yeux dorés ?!
Soudain Teach éclata de rire, un rire qui se rapprochait de la folie, Barbe Noire regarda son ennemi droit dans les yeux et lui dit d'un ton glauque avec un sourire malveillant :
- Je vais te tuer sauvage.
Zoro ne répondit pas, et se mit en position de combat, mais avant de se lancer, Teach continua :
- Je pensais qu'elle et mes parents avaient coulé avec ce navire mais non... Vous les avez tués c'est forcément ça ! Ma s½ur ne peut pas avoir enfanté un sauvage, cela voudrait dire qu'elle a couché avec l'un d'entre vous ! Je n'y crois pas ! Vous l'avez tué ! Et vous avez pris tous ses biens ! Je savais que vous n'étiez rien que des monstres qui ne méritent pas de vivre ! Je vais me faire un plaisir de te torturer longuement avant de t'envoyer en enfer et toute ta tribu te suivra dans les oubliettes ! Vous n'êtes que des chiens !! Crevez bande de sauvages ! !
Le gouverneur cria et attaqua son ennemi avec férocité. Rien ne pouvait l'arrêter, il ne laissait pas le temps a son ennemi de répliquer, Zoro tenta de bloquer ses attaques mais la tâche était de plus en plus difficile, la force et la rapidité de son adversaire avait doublé, l'homme face à lui était devenu incontrôlable, la folie était mélangée à la tristesse et à la rage, Zoro tentait de contre attaquer mais c'était peine perdue, il n'arrivait seulement qu'à éviter ses coups. Alors qu'il tentait de bloquer sa main, Barbe Noire en profita pour faire perdre l'équilibre à son ennemi et le pousser brutalement, Zoro tomba au sol sur le dos et bloqua à temps l'arme qui voulait couper sa tête. L'épée de Teach se trouvait à quelques centimètres du coup du vert, alors que ce dernier puisait dans ses dernières forces, Barbe Noire ria et cria :
- Je vais te tuer indien ! Et dès que ce sera fait, je détruirais ton village, je tuerai les femmes et les enfants car vous n'êtes tous que des monstres ! Et après cela, je trouverai l'or, je deviendrai riche, plus riche que notre imbécile de roi, je prendrai sa place et lui couperai la tête car ce sera moi le roi ! Je gouvernerai l'Angleterre et tuerai le reste des indiens présents sur ce continent car vous n'êtes rien d'autre que des bêtes ! Je serais l'homme le plus respecté et vous, vous serez tous mort ! Zehahahahaha !
Alors que l'épée n'était qu'à quelques millimètres du cou du jeune homme, Sanji apparut et lança un violent coup de pied sur son supérieur qui le propulsa dans un tipi. Zoro regarda son amant, ce dernier lui avait sauvé la vie et il lui en serait éternellement reconnaissant, soudain le vert s'aperçut que seul le silence régnait au sein du village, jusqu'à maintenant les anglais n'avaient pas remarqué la présence de leur ami Sanji qui semblait aller très bien. De plus, tous avaient entendu les propos du gouverneur, ils en étaient choqués. Ils n'avaient jamais été question d'éradiquer tous les villages indiens, ou même de tuer volontairement des femmes et des enfants et encore moins de tuer leur roi. Les hommes blancs se regardèrent, leurs mains étaient couvertes de sang, de nombreux corps morts jonchaient sur le sol. Pourquoi se battaient – ils déjà ? Pour libérer leur ami qui était déjà libre ? Pour de l'or alors ? Toutes ces pertes pour de l'or ? Les hommes se regardèrent une nouvelle fois et jetèrent leurs armes au sol, les indiens restèrent sur leur garde mais les laissèrent faire. Ace, choqué par ces événements, se tourna vers le blond :
- Sanji... on est venu te chercher mais après on... je ne comprends pas... on voulait que tu sois libéré mais on ne t'a même pas remarqué... Pourquoi on...
- Teach vous a embrouillé la tête avec cette histoire d'or, mais croyez moi sur paroles les gars, il n'y a rien ici, et même s'il y avait quelque chose, Teach aurait gardé l'or pour lui et ensuite... eh bien vous savez ce qu'il aurait voulut faire...
- Je vous avais dit que ce mec n'était pas net, s'exclama Nami qui sortait de sa cachette.
- Dire qu'on a bossé pour cette enflure ! On va lui faire comprendre qu'on ne fiche pas de nous comme ça ! Pesta Franky.
- Les gars, beaucoup trop sang à coulé aujourd'hui...
Sanji attristé, se dirigea vers Shanks et dit :
- Je suis prêt à payer le prix pour toutes ces victimes, mais s'il vous plaît, laissez mes amis partir, je vous assure qu'ils ne reviendront plus jamais sur vos terres.
Zoro choqué par les paroles de son amant, interpella ce dernier :
- Ça ne va pas la tête ! Tu as toujours essayé d'empêcher cette guerre de se déclarer! Tu n'as pas à payer le prix pour les autres ! Ce n'est pas de ta faute !
- Si ton père est souffrant en ce moment même c'est uniquement de ma faute Zoro !
- Non ce n'est pas de ta faute.
Zoro se retourna vers Shanks et continua:
- Le vieux, si tu dois blâmer quelqu'un ici c'est moi. Je n'ai pas su protéger le village quand il le fallait et j'ai mit en danger de nombreuses personnes ici présente, j'ai agi comme un enfant et j'en suis vraiment désolé. Jusqu'à maintenant je ne pensais qu'à moi-même et je ne me rendais pas compte que de devenir chef était une lourde responsabilité, je ne voyais cela que comme un fardeau mais non, c'est quelque chose que je dois prendre au sérieux. Je dois être présent pour mon village et être prêt à me sacrifier pour lui car c'est ce qui est le plus important, nous sommes une famille et c'est mon devoir de vous protéger. Mon père a essayé tant de fois de me le faire comprendre mais je ne le réalise que maintenant et j'en suis désolé. Je sais que mes excuses ne changeront rien, mais si tu dois punir quelqu'un ici c'est moi et non Sanji. Cet homme n'a rien fait de mal au contraire, depuis le début de cette histoire, il ne cherchait qu'à arrêter cette maudite guerre, il était prêt à venir voir mon père pour essayer de parler et conclure un accord, mais les événements se sont déroulés autrement. Alors Shanks je t'en supplie laisse lui la vie sauve, le tuer ne pourra qu'engendrer plus de haine et de violence, si tu veux me bannir du village je comprendrai, je n'ai pas su protéger vous protéger correctement, mais laisse cet homme partir.
Le roux regarda le blond droit dans les yeux, étant le second du chef, c'était à lui de prendre la décision sur le sort de Sanji. Après une longue minute de silence qui semblait durer indéfiniment, Shanks finit par dire :
- Zoro... tu fais preuve d'une grande sagesse, ce sont des paroles dignes d'un chef. Je ne réalisais pas que ton ami ne cherchait qu'à nous aider et je lui en suis reconnaissant mais par contre, je veux que le reste des hommes quittent nos terres et ne reviennent jamais. Emmenez votre honteux chef, et faites-en sorte qu'il puisse répondre de ses actes.
- D'accord, nous le ferons. Merci beaucoup, répondit Sanji soulagé.
- Remerciez plutôt Zoro qui a éclaircit cette histoire, dit Shanks en se dirigeant vers les blessés afin de les soigner.
Alors que les anglais se préparaient à partir, Sanji fixa longuement Zoro, il aurait voulu l'embrasser fougueusement mais il n'osait pas le faire devant toutes ces personnes. Le vert par contre, se contre fichait des avis des autres, il prit Sanji par la taille et l'embrassa, les anglais était étonnés de voir leur ami embrasser un indien mais ils ne dirent rien. Après ce long baiser, les lèvres des amoureux se séparèrent, Sanji, le rouge aux joues, en profita pour prendre la parole :
- Tu n'as vraiment aucune manière tête de gazon, tu m'as demandé si j'avais envie de t'embrasser devant tout le monde ? Lui demanda-il gêné.
- Non et je m'en fous des réactions des autres, ces lèvres m'avaient manquées, répondit Zoro avec un sourire provocateur.
- Le ferme crétin ou tu te retrouves au sol avec plusieurs bosses.
- Avec ta force tu ne pourrais même pas me faire tomber, ria-t-il.
- Tu veux vraiment qu'on pari ?
- Heu... les gars... il est où Teach... ? Demanda Ussop.
Sanji étonné, se dirigea vers le tipi où le gouverneur était tombé quelques minutes plus tôt, ce dernier avait disparu, il cherchait sûrement à s'enfuir, il savait qu'en rentrant à Londres, il sera jugé et pendu. Alors que les guerriers commencèrent à le chercher, Teach apparut, il était à quelques dizaines de mètres de Zoro et visait ce dernier avec son fusil, Sanji l'ayant aperçu, courra vers son amant et cria :
- Zoro derrière toi !
Zoro se retourna et regarda Teach droit dans les yeux, trois coups de fusil résonnèrent et un grand silence s'installa. Sanji qui était face à Zoro tomba sur le sol, son sang coulait à flot et se répandait sur la terre. Zoro regarda son amant choqué, il se mit à genoux et réalisa soudain ce qu'il venait de se passer : son amant venait de se prendre trois balles dans le torse, le vert essaya de stopper l'hémorragie mais le blond avait perdu beaucoup trop de sang, Sanji avait de plus en plus de mal à respirer, les anglais, fous de rage, se jettèrent sur Teach et l'attachèrent, il répondra de ses crimes à Londres. Zoro restait avec Sanji et commençait à paniquer :
- Non Sanji ! Ne t'inquiète pas ça va aller on va te soigner ! Toubib venez ! Faites quelque chose il perd beaucoup trop de sang ! Aidez-le !
Le toubib qui était au loin ne bougea pas, l'homme blanc était condamné, il était impossible de le sauver. Tous observèrent le couple au sol, attristé :
- Laisses tomber tête de mousse, ça ne sert plus à rien...
- La ferme ! Je t'interdis de penser ça ! Il va te soigner !
- Zoro écoute moi...
Le vert regarda son amant droit dans les yeux, Sanji sentait qu'il lui restait peu de temps, il voulait consacrer ses dernières paroles à l'être qu'il aimait tant :
- Ça va peut être te sembler cliché ce que je vais te dire mais, merci de m'avoir fait connaître ton monde, tu ne réalises pas à quel point tu m'as ouvert les yeux, tu m'as fait comprendre ce que voulait vraiment dire le mot « vivre ». J'aurai aimé que l'on reste plus longtemps ensemble mais bon... on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut, ria doucement Sanji.
- Pourquoi tu tu m'as protéger crétin... ?
- Parce que c'est comme ça...
- Tss, il faut toujours que tu ais le dernier mot, ria tristement Zoro.
- C'est dans ma nature... Embrasse moi tête de mousse...
Zoro s'exécuta et embrassa tendrement son amant, les lèvres de ce dernier était devenu légèrement froides. Après de longues secondes, les lèvres des amoureux se séparèrent et Sanji se rapprocha de l'oreille du vert pour y chuchoter :
- Merci.
Puis plus aucun souffle. Zoro regarda son amant, ses yeux était fermés, il semblait endormi pour toujours. Zoro serra fortement le corps sans vie de son amour dans ses bras, jamais il n'avait ressenti une aussi grande douleur, comme si une part de lui s'était envolée, lui donnant l'impression d'être à moitié vide. Le vert poussa un cri de rage vers le ciel, on lui avait pris l'une des choses à laquelle il tenait le plus, la colère était mélangée à la tristesse, cette sensation était horrible, atroce, insupportable. Il avait l'impression qu'on lui avait arraché le c½ur, qu'on le lui avait détruit devant ses yeux, il avait mal, il ne savait pas comment d'écrire cette douleur, il voulait crier, se défouler... se venger. Zoro tourna sa tête afin de fixer le gouverneur qui était attaché, il posa délicatement le corps de son amant au sol, et s'approcha lentement vers son ennemi. Ce dernier apeuré cria :
- Dégage sauvage ! Soldats défendez-moi ! Je suis votre chef ! Vous devez obéir à mes ordres !
Les soldats anglais regardèrent leur gouverneur droit dans les yeux et se retournèrent, démontrant que plus jamais ils ne défendraient cet homme sans c½ur. Alors que Teach criait de plus en plus fort, Zoro leva son premier tomahawk et le planta dans le ventre de son ennemi qui poussa un cri de douleur, il dit :
- Ça c'est pour mon village.
Il planta le deuxième dans la jambe :
- Ça c'est pour Sanji.
Et il enfonça sa dernière arme dans le c½ur :
- Et ça c'est pour vous.
Zoro enfonça son dernier tomahawk le plus profondément possible dans le c½ur de l'homme afin de faire ressentir à son adversaire la douleur qu'il ressentait à ce moment même. Après de longues secondes, le gouverneur mourut sous les yeux du vert. Malgré le fait que le meurtrier de son amant soit mort, le vert possédait toujours ce grand vide au fond de lui, il retourna près du corps de son amant et le regarda, il ne savait plus quoi penser. Nami, les larmes aux yeux, s'approcha prudemment de Zoro et lui dit :
- Nous dirons à notre roi que le gouverneur est mort durant la traversée, une vague l'a emporté... Vous n'aurez donc aucun souci avec notre pays et on vous assure que nous ne reviendrons plus...
- ... Je voudrais que le corps de Sanji soit enterré sur nos terres...
- ... Je pense que c'est ce qu'il aurait voulu aussi, dit-elle en regardant tristement le corps.
- Oui...
Le lendemain, les indiens et les anglais se réunirent sous l'arbre où les amants avaient fait connaissance, ce lieu était devenu symbolique pour Zoro, il souhaitait que son défunt amant soit enterré ici. Les indiens avaient enveloppé le corps dans un rouleau d'écorce de bouleau, l'ont enterré et préparé un feu sacré afin d'aider l'âme du pauvre homme à se diriger vers l'au-delà, ils prièrent et chantèrent afin de remercier les ancêtres d'accueillir l'âme de cet homme. Avec la permission des indiens, les hommes blancs souhaitaient placer une pierre tombale sur la tombe de leur ami, ils acceptèrent et repartirent organiser les autres rites funéraires pour les nombreux hommes morts aux combats. Seul Zoro resta devant la tombe de Sanji, il se rappela de sa première bataille avec le blond, ce dernier était arrogant, il ne cessait de l'appeler tête de mousse ou tête de gazon afin de provoquer le vert et cela marchait, ce dernier souhaitait qu'il arrête de l'appeler comme cela car ces noms étaient ridicules... Et son v½u fut exaucé... Sanji ne l'appellera plus ainsi... Zoro qui jusqu'à maintenant n'avait démontré que de la colère, se laissa aller et pleura, silencieusement, une main devant ses yeux et l'autre sur la tombe de son amant qu'il ne reverra plus jamais.
A la fin de la journée, les anglais préparèrent leur départ, Nami qui avait déjà navigué plusieurs fois dans sa vie, a été élue comme capitaine elle était donc chargée de ramener ces hommes à bon port, Zoro et les indiens observèrent leurs anciens ennemis partir. Avant de monter à bord, Nami se dirigea vers le vert et lui tendit sa main afin de le saluer, ce dernier se rappelait de ce signe, Sanji lui avait dit que cela voulait dire bonjour, mais aussi au revoir.
- Adieu Zoro.
Zoro tendit la main à son tour et serra celle de la rousse.
- Adieu.
Les anglais partirent, laissant les indiens reprendre leurs vies là où elles en étaient.
Quelques semaines après cette tragédie, Mihawk se réveilla, le toubib avait réussi à le maintenir en vie, il lui suffisait dorénavant d'un peu de repos avant de se remettre sur pied. Shanks retrouva son ami dans son tipi, soulagé de le voir sain et sauf, il lui raconta les divers événements qui se sont produits durant son coma et surtout, il expliqua que son fils était désormais digne de devenir un grand chef. Après ces explications, Zoro rentra à son tour dans le tipi afin de voir son père, il était heureux de le savoir en vie mais ne savait pas comment exprimer cette joie. Shanks décida de laisser le vert discuter avec son père, ce dernier demanda à Zoro de se rapprocher de lui, le vert s'agenouilla devant le lit où son père état allongé et ce dernier enlaça son fils. Zoro était surpris par cette marque d'affection mais ne la rejeta pas. Mihawk était soulagé de voir son fils sain et sauf et surtout, il était fier de ce qu'il avait appris. Après cela, plusieurs années passèrent, Zoro décida de ne pas épouser Robin car celle-ci avoua avoir des sentiments pour le meilleur ami du vert qui l'attirait particulièrement, Mihawk respecta la décision des jeunes gens et laissa encore un peu de temps à son fils pour trouver la bonne personne. Deux an plus tard, Zoro devint le nouveau chef du village, il fit la connaissance d'une femme se nommant Kuina et tomba amoureux de cette dernière, les amoureux eurent un enfant qu'ils nommèrent Tashigo, c'était un petit garçon magnifique ressemblant beaucoup à sa mère, il possédait des cheveux bruns et des yeux bleu turquoise.
En automne, Tashigo eu enfin dix ans, Zoro emmena son fils chasser pour la première fois en forêt. Après plus d'une heure de leçons, le père et le fils partirent se promener, ils se retrouvèrent face à un immense arbre près de la rivière qui rappelait beaucoup de souvenir au beau vert. Son fils, curieux, se rapprocha d'une pierre sculptée où y était inscrit un nom:
- San... ji... Sanji ? Ca veut dire quoi Sanji papa ?
- C'est un prénom mon fils, le prénom d'un homme...
- Un homme ? Tu le connais ?
- Oui... Je l'ai connu...
- Qui c'est ?
- C'est l'homme qui m'a sauvé la vie. Sans lui je ne serais pas là aujourd'hui. C'était un homme fort que j'ai beaucoup aimé. Il m'a protégé.
Tashigo regarda la tombe du défunt, après quelques secondes il déclara :
- Moi aussi un jour papa je deviendrai fort, je deviendrai l'homme le plus puissant du village comme ça je serais capable de tous vous protéger, je te le promets.
Zoro ria de bon c½ur, il tapota la tête de son fils et enchaîna :
- Je n'en doute pas fiston, dans tous les cas, sache que je serais toujours fière de toi. Retourne au village t'amuser avec tes copains, je reviendrai tout à l'heure.
Son fils sourit et couru en direction du village afin de rejoindre ses amis. Zoro regarda la tombe de son ancien amant, cela faisait longtemps qu'il n'était pas venu ici, le vert n'avait plus trop le temps de venir se balader en forêt à cause de toutes ses nouvelles responsabilités. Malgré cela, il ne cessait de penser à son ancien amour, il lui manquait toujours autant. Pourtant, il sentait souvent sa présence près de lui, comme si son bien aimé continuait à veiller sur lui depuis l'au-delà. Zoro prit soudain la parole :
- Désolé de ne pas venir plus souvent Sanji, il faut dire qu'être chef du village ce n'est pas quelque chose de facile. Le petit bonhomme que tu as vu c'est mon fils, il s'appelle Tashigo et vu son caractère, je suis sûr que vous vous seriez très bien entendu, dit-il en riant. Sache que je ne t'oublies pas le sourcil, tu feras toujours partie de moi.
Zoro enleva son pendentif pour le placer sur la pierre tombale de son bien aimé :
- Je reviendrai te voir, je te le promets.
Alors que Zoro se retournait et marchait lentement en direction du village, il crut entendre un son, ou plutôt une voix, comme si le vent qui semblait dire quelque chose :
- Tu as intérêt.
Zoro se retourna vers la tombe, étonné d'entendre une voix qu'il n'avait pas entendu depuis très longtemps. La voix s'était tu, le vert n'entendait plus que le bruit des feuilles mortes s'envoler vers le ciel. Le vert sourit, il venait de se rappeler que dans n'importe quelle circonstance, son ancien amant cherchait toujours à avoir le dernier mot. Zoro rentra au village, en repensant à tous ces souvenirs et à ce nom qu'il n'oubliera jamais.
FIN.
BLs-gaga, Posté le samedi 14 octobre 2017 05:51
Ouah ! Je viens de lire tous les chapitres mais je ne m'attendais pas à ce que la fiction se termine sur ce chapitre ! J'ai vraiment aimé l'histoire (j'étais fan de pocahontas) et la façon dont tu l'as remaniée (même si elle est triste, ce n'est pas plus mal !)